Quand tu te mets trop la pression...

Là, c'est ta volonté d'être parfait, qui s'exprime.

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"Je ne suis pas comme j'aimerais être..." "Je vois chez les autres quelque chose de plus parfait que moi. Et je n'arrive pas à l'atteindre." C'est souvent par comparaison qu'on finit par vouloir être quelqu'un d'autre, quelqu'un de mieux.

On entends souvent que la comparaison tue... Certes... C'est un point de vue (venu, à mon sens, du poids judéo-chrétien mal compris avec lequel beaucoup d'entre nous ont grandi)... Mais pourtant, c'est aussi grâce à l'autre que nous pouvons nous définir.

Il y a bien des personnes qui nous inspirent et ça nous poussent en avant pour nous déployer. Alors quel est le problème ??

 

 

* Nous sommes des êtres de relation. 

C'est bien par rapport au regard que je porte sur mon voisin que je me place ou non sur le même chemin que lui. Souvenez vous que l'on regarde toujours l'autre par le prisme de qui nous sommes. L'autre, nous aide à mettre à jour les parties de nous-même inconscientes.

"Il faut que je donne le meilleur de moi-même !" Oui mais si on part du principe que le seul but de la vie est de vivre... Je cours après quoi, en fait, avec cette pression ? Mon but est déjà atteint puisque je suis en train de vivre. En ce moment (enfin si ce texte vous parle) vous êtes sûrement en tain de vivre la vie de celle ou celui qui stresse de pas être à la hauteur.

A la hauteur de quoi ? De l'objectif que vous vous êtes fixés ? Pourquoi vouloir toujours chercher à faire mieux... Et si nous étions déjà là où nous devrions être... ?

 

 

*Sans l'autre nous ne sommes rien.

Souviens toi que, si tu peux voir tel et tel trait chez quelqu'un d'autre, c'est que tu l'as en toi. Puisque ton regard sur cette personne fait remonter à ta conscience les parties de toi inconscientes, profites de ce que tu observes ! Si tu peux souligner cette compétence chez l'un ou cette faille chez l'autre, c'est que tu l'as en toi. Tout autour de toi, la manière dont tu regardes ce spectacle ne parle que de toi.

Ainsi, si tu jalouses une personne car, à tes yeux, elle réussit tout ce qu'elle entreprend, regarde bien ta vie et l'énergie qui te porte... Toi aussi tu réussis beaucoup de choses !! Choisi de changer ton angle de vue sur ta vie. Il y a des choses ratées, c'est certain, des choses qui blesses et qui font mal... Mais ce n'est qu'un seule angle de vue.

Observe et tourne autour de ta vie ! Regardes les autres angles qui se proposent à toi... Et là, la pression va descendre.

 

 

* Tout est une question de point de vue.

Et oui ! Tu vas pouvoir intégrer que là, tu n'as pas réussi de ton point de vue. Mais qu'à un autre endroit, on pourra dire que c'est une victoire !! La pression est moins forte car, tu incarnes petit à petit ta vie sous tous ses angles. L'objectif est donc moins lourd à porter.

Tout le poids de ta réussite (enfin, disons plutôt « de ton sentiment de réussite ») ne se base plus que sur une seule action, que sur un seul objectif. Tu sais que dans une action, il y a 10, ou même 100 manières de voir les choses différemment... Ça remets de la légèreté dans ta manière de voir la vie.

 

 

*  Problème d'incarnation ?

Et si cette pression que nous nous mettons venait également de cette espèce de « nostalgie de l'ailleurs » dont parle Arouna Lipschitz ? Et si ce stresse venait de cette partie de nous qui sait d'où nous venons ? Ces espaces-temps où l'humain n'existe plus (en tous cas, pas sous la forme que nous connaissons aujourd'hui) et où la perfection de la vie illumine tout notre être ?

Le courant New Age nous en parle en long en large et en travers de cet endroit : l'unité, le divin, la source...

Vouloir, à tout prix, réussir le « stage » que nous faisons sur terre cacherait-il notre difficulté à s'incarner ?

Cette partie de nous, celle qui connaît le divin, celle qui est nostalgique de cette espace où tout fait sens, ne serait pas tout simplement en train de nous saboter ?

Car, oser s'incarner, c'est oser choisir le stage que nous propose la vie sur terre. C'est à dire être ok avec les douleurs, les chutes, les épreuves... La vie est parfaite dans ses imperfections tout comme nous.

 

 

* Le perfectionnisme cache la peur de l'échec.

Acceptons qu'à un moment donner il y aura des deuils à faire, qu'il y aura des déceptions envers nous-même, tout autant que des moments de joie et de légèreté. C'est intégrer que la vie est une dynamique de cycles qui se succèdent et coulent quoi qu'il arrive. Savoir qu'un échec ne remet pas en question toute ta vie car tu sais qu'il y a d'autre façons de voir les choses et que le cycle suivant arrive donne de la légèreté.

La pression est moins grande quand tu sais qu'un échec, est juste un échec et que si tu observes bien les choses même dans l'échec la vie circule. Même si nous avons l'impression de stagner, ce n'est qu'une impression. En bougeant notre angle de vue, on peut tout de suite voir que la vie circule de toute façon.

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Un échec ne remet pas en question ta vie car c'est une expérience qui ne fait pas de toi pour autant un « raté ». Un échec comme une victoire fait de toi, une personne qui dit un grand oui à la vie. N'oublions pas que, ce que nous sommes venus expérimenter sur terre, c'est justement toutes les facettes de la vie terrestre...les douloureuses comme les joyeuses.

Et surtout, souviens toi que quand tu auras lâcher prise, tu ne t'en rendras pas compte car justement tu auras lâché prise !!

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